Nous avons en France une situation qui se maintient malgré tout dans son ensemble avec des oscillations entre 10 jours et 14 jours de retards selon le mois examiné. Et nous sommes à ce titre sur la tranche haute.
Cette tendance est aussi visible dans les secteurs : construction (14 jours), industrie (11 jours), commerce (9 jours), hébergement/restauration (7 jours)
Absence de corrélation avec la défaillance de l’entreprise concernée mais un risque pour son créancier qui peut voir sa trésorerie impactée de manière répétitive. A ce titre, nous remarquons au niveau national que l’augmentation de la taille de l’entreprise est corollaire de l’augmentation du retard avec 13 jours pour les grandes entreprises en moyenne, 12 jours pour les ETI, 10 jours pour les PME et 9 Jours pour les ETI. Ce qui renvoie un nombre de jours non-négligeable pour la trésorerie des petites entreprises qui souffrent principalement de ces retards et pourraient trouver un espace de respiration. Le volume du crédit interentreprise ne diminuant pas, c’est un thème qui reste vital justifiant la volonté de la réforme en cours au niveau européen.