La lutte contre le blanchiment prouve une nouvelle fois toute son inefficacité, imputable à une réglementation défaillante si l’on en croit les banques elles-mêmes. Pourtant, ces dernières sont loin de jouer le jeu et choisissent parfois de fermer les yeux sur ces transactions douteuses quand elles n’en sont pas directement les complices.
Les rapports d’activités suspectes, documents envoyés par les banques américaines au service de renseignement financier américain (FinCEN) quand elles détectent des transferts de fonds douteux, ont permis de déceler 2 000 milliards de dollars de transactions suspectes entre 2000 et 2017