Sur un état des défaillances reculant à 2010, la tendance reste à une baisse marquée du nombre de défaillances enregistrées depuis 2010, et encore plus depuis 2019. Il faut prendre en compte l'épisode covidique avec le « quoiqu'il en coûte » qui fait aujourd'hui peser une certaine forme d'incertitude en raison de l'amassement des dettes financières mais aussi des dettes fiscales et sociales dans des secteurs très sensibles comme le commerce, la construction ou le transport.
Pour autant, c'est l'occasion de confirmer un retournement dans la tendance des procédures qui sont désormais majoritairement « sèches » avec des liquidations dont une grande partie se clôturent pour insuffisance d'actifs. La baisse du nombre de redressements judiciaires est aussi à prendre en considération dans la baisse globale des procédures.
Le délai de déclaration d'une cessation de paiement étant de 45 jours sans ouverture d'une procédure de conciliation (article L 631-4 du Code de commerce). Il faut signaler à ce titre que la procédure de sauvegarde qui se déclenche dans des cas circonstanciés présentés au Tribunal par les dirigeants ou le CSE est très (voir trop peu) usitée.