"En revanche, seulement 20% ont assorti leur sanction disciplinaire d’une plainte pénale », a poursuivi l'AFA. Depuis que la loi Sapin 2 a été mise en œuvre pour les entreprises de plus de 500 salariés, «les entreprises ont le sentiment d'être au fait des délits de corruption» et «70% d'entre elles ont mis en place un dispositif de prévention », et ce indépendamment du fait qu’elles soient assujetties ou pas à la réglementation en vigueur.
Selon les résultats de l’enquête, l’implémentation de la loi sapin 2 en 2016 aurait permis sur une période de 3 ans de doubler le nombre d’entreprises disposant d’un dispositif anti-corruption.
Toujours selon les résultats, 46% des sondés estiment que les entreprises « considèrent pleinement le risque de corruption », 38% « qu’elles le considèrent en partie » et 16% « qu’il n’est pas du tout pris en compte ».
Un autre chiffre intéressant : si 68% des entreprises ont mis en place ce type de dispositif pour être en accord avec les dispositions législatives, 52% d’entre elles l’ont fait à l’initiative des instances dirigeantes. Il y a une donc une progression dans la prise de conscience des enjeux de la lutte contre la corruption, directement liée au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme, au-delà du cadre réglementaire.