La braderie de Lille, événement emblématique de la ville, trouve ses origines dans les foires flamandes du Moyen Âge, remontant au XIIe siècle. La première mention écrite remonte à 1127. À l'époque, la Foire de Lille avait lieu après l'Assomption sur la place du Marché, où des marchands étrangers étaient autorisés à vendre leurs produits. Au fil du temps, cette foire s'est transformée et développée, devenant une manifestation de trente jours au XIIe et XIIIe siècles.
Au XIVe siècle, la foire a perdu en importance en raison de changements politiques, mais en 1446, des marchands de volailles ont contribué à son évolution en vendant des produits cuits, potentiellement à l'origine du terme "braderie". Progressivement, la foire est devenue un vide-greniers, permettant aux domestiques de vendre des objets usagés au début du XVIe siècle. Au fil du temps, la braderie a évolué en réponse aux changements sociaux et économiques, avec des transformations notables aux XIXe et XXe siècles. Malgré quelques interruptions, notamment en raison de la Première Guerre mondiale et de crises plus récentes comme la pandémie de Covid-19, la braderie de Lille reste une célébration majeure. Elle se déroule aujourd'hui sur un week-end de septembre et transforme la ville en un vaste marché aux puces animé par des spectacles et des divertissements variés.
Si à l'origine l'événement est voulu comme une foire annuelle permettant de vendre des objets ou des vêtements d'occasion, elle est devenue avec le temps l'occasion pour les commerces de pratiquer des ventes hors soldes et souvent hors boutique. De ce fait, la période est devenue généralisée sur le territoire et de nombreux sites commerciaux bénéficient de l'occasion pour ajuster leurs stocks. « Bradage » est devenu le terme pour désigner des ventes à bas prix, souvent des invendus. L'occasion nous est ainsi donnée d'expliquer la nécessité du phénomène pour les commerçants au regard de l'indicateur de rotation des stocks de marchandises disponibles sur les bilans de 2022 et 2023, afin de comprendre la nécessité de l'opération pour un certain nombre de commerçants.
En considérant les éléments fournis, nous constatons qu'en médiane sur l'ensemble, nous sommes à 66 jours. Ce ratio met en rapport le stock brut de marchandises avec le coût d'achat des marchandises vendues sur 360 jours, ce qui permet d'apprécier la partie « invendue ». Plus le ratio est faible, plus l'entreprise est efficace dans la vente de ses stocks. Un ratio élevé peut indiquer que les stocks restent plus longtemps sans être vendus, ce qui peut entraîner des coûts de stockage plus élevés et des problèmes de liquidité. Cela constitue une partie de l'effet de levier susceptible d'être utilisé par l'entreprise.
De ce point de vue, il convient de comprendre que le rapport de force est ramené sur une période mensualisée. En conséquence, un ratio de 30 jours est idéal. Un ratio de 45 jours commence à avoir un impact, tandis qu'à partir de 60 jours, la situation devient complexe à gérer.